Une première semaine à Séoul...

Une semaine pile après mon arrivée en Coréen du Sud, je commence enfin mon semestre d’échange à Sogang University alors que d'autres à HEC Montréal parcourent l'Amérique en guise de pause en cette mi-session!

Sogang University - 서강대 학교
Les résidences n'étant accessible le jeudi seulement, j'ai tout d'abord dormi dans une auberge de jeunesse où finalement tout le monde était dans la même situation que moi! Ça permet de créer plusieurs premiers contacts et d'avoir quelques tuyaux sur la ville. Mais Séoul n'est pas difficile à comprendre, circuler se fait très bien avec le métro, on trouve des dépanneurs / épiceries à tous les coins de rues, et une carte Sim s'achète en une dizaine de minutes. Pour le reste, la résidence étudiante propose un certain confort et l'université offre un soutien aux étudiants étrangers.


Mon coté de chambre étudiante double!
Je dois dire que j'ai eu hâte de rentrer dans ma chambre étudiante pour enfin me poser quelque part plus de 5 jours et déballer toutes mes affaires, autrement dit retrouver un confort oublié avec mon petit sac à dos de voyage ce dernier mois à travers l’Asie. J'avais tout de même certaines appréhensions concernant les règles strictes que cette université jésuite impose jusqu'aux résidences : couvre feu, chambres doubles, séparation indiscutable des femmes et des hommes... Mais on va bien s'habituer comme le fait d'errer sur le campus pour trouver un endroit où travailler quand son room mate dort à 23h... Puis ils ne se soucient pas trop de l'heure à laquelle on rentre pour les étudiants étrangers, donc tant qu'on peut faire la fête on devrait tenir le coup!

Sinchon - 신촌
Après une installation rythmée par les rencontres et les tours dans Sinchon et Hongdae à la recherche de restaurants coréens avec un menu  en anglais (non les coréens ne parlent pas tous anglais, loin de la!), il est temps de devenir un réel étudiant coréen! J'ai donc parcouru le campus pour remplir des papiers en coréen afin d'avoir un compte bancaire, puis l'application pour l'Alien Card que tout étranger doit obtenir (je pense qu'ils nous considèrent effectivement comme des aliens...) Mais j'ai surtout découvert les cours à la sauce coréenne : règles strictes, silence de rigueur, MacBook Pro au placard et ponctualité bien sur! Toutefois, derrière se portrait carré, il se cache une ambiance assez bonne et surtout un début relax. Mis à part un prof qui nous a captivé par son explication de la stratégie de Walt Disney (oui ils se font plein d'argent à Walt Disney car tout le monde y va même si c'est super cher), les autres se sont contentés d'expliquer le plan de cours ou de faire se lever 70 élèves pour se présenter. Même si nous avons l'image en tête que les coréens se tuent au travail et sachant que Sogang University est la quatrième (ou cinquième) université du pays, les exigences ne semblent pas aussi oppressantes qu'on pourrait l'imaginer. Les profs apparaissent très sympas et ouverts, ce sont loin d'être des militaires! D'ailleurs la plupart de ceux qui enseignent en anglais ont gradué aux USA ce qui peut se voir dans le contenu mais la forme du cours semble dans la rigueur coréenne. C'est ainsi différent de l'enseignement à HEC Montréal, mais ce n'est pas plus mal, je ne suis pas ici pour assister de nouveau à mon cours de microéconomie!

Bien entendu, quand nous sommes en échange académique, nos cours ne sont paradoxalement pas notre principale préoccupation. Je pense que mon Lonely Planet "Korea" va bien occuper mes nuits pour ainsi me retrouver un peu mieux dans ce pays et pouvoir combler ma curiosité ces 4 prochains mois. En outre, on ne vient pas dans une agglomération de 24 millions d'habitants pour rester seuls, il est très facile de rencontrer de nouvelles personnes de tous les horizons d’ailleurs ce qui permet d'avoir d'autant plus de fun et de voyager même au delà de la péninsule. Il est ainsi plus facile de parler à la fois anglais, allemand et espagnol qu'à Montréal! Mais je me réserve tout de même 6 heures par semaine pour le coréen!

Bangkok, une brève plongée dans l'Asie du Sud

À présent j'ai quitté le Japon pour une tout autre Asie : la Thaïlande. Le contraste est saisissant. Grande ville désorganisée mais avec une pointe de modernité, Bangkok est un pôle régional de l'Asie du sud émergente. Je me restreindrai à cette ville pour avoir un bref aperçu de cette autre Asie, qui reste le point de départ pour beaucoup de globe-trotters dans leur long voyage à travers le Vietnam, le Cambodge ou encore le Laos.

Un jour je le ferai aussi ce voyage, l'Asie du sud est sans nul doute à parcourir chaussures de marche aux pied et sac sur le dos. Mais pour le moment focus on Bangkok!

JOUR 1

Déjà à l'aéroport demander une carte de la ville a l'Office de tourisme revient a se faire dirigé vers le bureau d'à coté qui nous dirige vers... le premier. Mais n’exagérons pas, Bangkok est loin d'être compliquée, surtout qu'il y aura toujours quelqu'un pour vous vendre ses services...


Tisseuse - Maison de Jim Thompson


Toutefois, j'ai pu profité dès mon arrivée de la débrouillardise accomplie de Liselotte, une amie de HEC Montréal pour me montrer le fonctionnement de la ville dont la folie des tuktuk! Après quelques papayes mangées sur la route, la maison de Jim Thompson offre un bel aperçu de la beauté du mode de vie thaïlandais. Américain émigré et enrichie par le commerce de la soie (d'où le bel accueil de la tisseuse : voir photo), il a aménagé sa maison selon les règles bouddhistes dans un style thaïlandais qui m'a convaincu pour être celui de mon prochain salon!






JOUR 2

Ancien poste des douanes
Le lendemain je me devais de suivre les foules de touristes pour admirer les plus beaux temples que peut nous offrir la Thaïlande. Mais d'après mon très cher Lonely Planet un court parcours architectural ne me ferait faire qu'un petit détour. Je me suis donc aventuré dans de petites rues désertées pour atterrir devant des bâtiments délabrés mais évoquant une beauté passée. L'architecture ancienne n'est clairement pas une priorité comme le montre l'ancien poste des douanes...


Ambassade de France
Au passage, on peut tomber avec surprise sur l'Ambassade de France ou ce qu'il en reste! Elle est probablement en rénovation mais ça n'explique en rien sa localisation!


Puis on peut profiter d'une petite enclave musulmane dans le Village Haroon pour se sentir de nouveau vraiment étranger!



Enclave musulmane, Village Haroon





Enfin, il faut goûter la street food dans les Shophouses sur TH Charoen Krung, petites maison/boutiques typiques de Bangkok.




Shophouses sur TH Charoen Krung
Wat Arun vue du Chao Phraya

Le bateau offre un excellent moyen de transport pour aller aux temples et une belle vue du fleuve Chao Phraya où j'ai même pu faire comme dans les films en sautant pour embarquer sur le bateau qui mettait les voiles!

Une fois à destination j'ai eu le privilège d'être comblé devant la minutie du travail architecturale au temple Wat Arun et ébloui par l'imposant Bouddha couché de Wat Pho.




Wat Pho
Wat Arun



Bouddha couché de Wat Pho
Pour terminer la journée, il n'y a rien de mieux qu'une balade dans Banglamphu, et ainsi passer au Fort Phra Sumen dans le Parc Santichaiprakan avec des ananas à la main pour faire une petite pause. 
En continuant il faut bien sur traverser Th Khao San pour jeter un coup à une des rues les plus festives de Bangkok, notamment pour les globe-trotters! 

Fort Phra Sumen
Th Khao San
Th Khao San
Mais après avoir résister à la tentation d'un cocktail dans un bar avec musique live puis à une vingtaine de propositions de costumes sur mesure, je me suis mis en direction du Monument de la Démocratie. Et clairement c'est un symbole de la démocratie thaïlandaise actuelle : tout le monde s'en fiche! C'est un rond point au quel personne ne porte attention, une dame croisée dans la rue se demandait pourquoi je tenais à y aller! Il y a peut être plus beau, mais qui ne passe pas ne serait-ce 2 minutes par Bastille à Paris?
Monument de la Démocratie
Roi Rama IX
À deux pas on retrouve quelques lieux royaux tel que le Musée du Roi Prajadhipok, mais en tant que bon français mon attachement à toute forme de monarchie reste inexistante. Néanmoins, il faut reconnaître que le Roi Rama IX semble particulièrement aimé en Thaïlande et même s'il n'a aucun pouvoir et qu'il ne semble apporter que peu au pays, il est présent PARTOUT. Son rôle symbolique est très important, il a le mérite d'unifier la population du nord au sud notamment en cette période de troubles.


Enfin le Mont d'Or avec son temple Wat Saket valent le coup d’œil d'autant plus pour la vue dont on peut profiter. Seulement c'est mieux de se bouger avant 17h, les temples en Thaïlande ferment assez tôt... C'est bien de le prévoir le matin pour ainsi prendre en photo davantage que la porte d'entrée puis éviter les hordes de touristes après leur grasse matinée!
Mais de se perdre dans Banglamphu permet de voir la vie courante des thaïlandais et ainsi d'éviter les occidentaux qui essaient de trouver leur chemin dans un anglais approximatif.

JOUR 3

Le dimanche c'est le jour du marché non? Aller au Chatuchak Market, le plus grand marché au monde, permet de remplir sa journée et de vider son porte-monnaie! Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'y a pas seulement des copies de grandes marques, on trouve beaucoup de créations locales intéressantes. Ça vaut définitivement le coup d'oeil.
Puis on peut en profiter pour prendre une bonne glace et un Bubble Tea bien sûr!


Chatuchak Market - Glace
Chatuchak Market - Bubble Tea
Chatuchak Market
Chatuchak Market
Chatuchak Market
Pour terminer cette belle journée un restaurant dans le quartier très bangkokien de Ari permet de respirer un peu et d'oublier la frénésie du marché. Néanmoins, un Sky Bar permet de donner un touche finale particulièrement forte à cette soirée. En haut d'un hotel de luxe, la vue est incroyable et la hauteur fait contraste avec les rues de Bangkok que je traversais à longueur de journée. On peut voir la ville et son étendue ponctuée de dizaines de buildings assez hauts qui donnent à Bangkok l'allure d'une grande ville moderne qui en oublie de dormir.

JOUR 4

Le plus gros spot de la ville restait à faire même après trois jours de visites. Je me suis ainsi rendu au Grand Palais, l'ancienne résidence royale. Elle vaut le coup d’œil même si on reste sur notre fin après une visite strictement architecturale qui ne montre rien de la vie royale. Mais le Wat Phra Kaew a de quoi éblouir et nous combler de beauté. Au delà du Temple on peut être impressionné par les Gardiens puis se laisser embarqué dans les fresques retraçant le Ramakien.

Grand Palais, Chakri Mahaprasat
Wat Phra Kaew, Gardiens

Wat Phra Kaew - Fresques du Ramakien
Puis il ne faut bien sur pas oublier Chinatown! Si Bangkok est un désordre, Chinatown est alors le désordre du désordre! S'y perdre constitue l'itinéraire habituel, puis on peut tomber sur le Wat Mangkon KamalawatC'est d'autant plus drôle vu que les rues font la largeur de deux personnes et que des scooters livrant de gros paquets s'élancent à travers! Mais ça donne un certain cachet, on ne peut pas être plus prêt des morceaux de poissons secs mais aussi des stands de street food chinoise qui constitue une lunch idéal!
Chinatown
Chinatown, Wat Mangkon Kamalawat
En ce moment quand on regarde Euronews / France 24 / Radio Canada, on nous montre une toute autre Thaïlande : La Thaïlande en crise politique.
Il faut dire que c'est à relativiser. Certes le gouvernement est instable, la situation est bloquée puis personne semble avoir de légitimité mais c'est un autre sujet... On voit mal comment Bangkok va retrouver son fonctionnement habituel avec les campements ancrés depuis plusieurs mois sur les carrefours importants. Mais ça reste des occupations pacifiques, des estrades sont installées, chacun peut faire son petit discours, tout le monde a son drapeau et son T-Shirt "Shutdown Bangkok, Restart Thailand", puis tout est très bien organisé au final. Des hommes contrôlent les sacs à l'entrée et ça reste sécuritaire malgré les deux ou trois attentats, c'est resté isolé! On peut se promener sans problèmes même si c'est vraiment long de traverser avec tout ce monde! Mais on a le bénéfice de voir une manifestation à la thaïlandaise : on peut acheter tout et n'importe quoi, dont des boucles d'oreilles façon drapeau de la Thaïlande, mais après chacun a son style!
Campement - Parc Lumphini
Scène - Asok Station
Au final, le Lonely Planet nous vend le Parc Lumphini mais ça sert à présent de campement. Donc prévoir de faire une pause avec des petits gâteaux achetés à Chinatown n'était pas le meilleur plan! De même, Siam Square avec tout ses centres commerciaux devient infernal à traverser. Mais au final la vie continue et ça n'a pas empêché les touristes d'affluer pour remplir leur valise de vêtements!

Au terme de la journée, je voulait passer par un quartier très bangkokien, une place majeure de la capitale : le Monument de la Victoire. Mais quelle victoire me diriez vous? Bien contre les français au Laos en 1940... Bref ça représente bien la dynamique énorme de Bangkok de part la circulation et la pub qui a envahi les façades des bâtiments montrant un Bangkok très actif et tourné vers l'économie de marché.
Monument de la Victoire
JOUR 5

Quand on pense à Bangkok, on pense bien évidement à Very Bad Trip / The Hangover, et donc à un Bangkok assez fou! On peut plus ou moins le trouver sur Thanon Sukhumvit avec notamment la Cowboy Soy. Toutefois, ce film n'est vraiment pas représentatif de la ville de Bangkok en général! Mais ça doit valoir le coup de passer quelques soirées folles dans les nombreux bars et clubs que propose le quartier.




EN BREF...

Au terme de 5 jour dans la capitale thaïlandaise, j'ai accumulé de nombreuses piqûres de moustiques, mais je retiendrai les belles couleurs que le soleil a laissé sur ma peau, et les belles images que la Thaïlande à intégré dans mes souvenirs.

Financial District
Néanmoins, Bangkok est définitivement une ville où j'ai du mal à m'imaginer vivre. Cela s'explique certainement par le fait qu'en venant avec son sac à dos on voit une ville où il fait bon visiter un temple en après midi et boire un cocktail dans un Skybar le soir venu. Mais on ne voit pas vraiment le business, le grand, comme dans d'autres grandes villes avec ses milliers de personnes en costumes cravates envahissant les rues à la fermeture des bureaux. À la place on est submergé par des milliers de marchands dans les rues. Je ne me vois pas travailler dans cette ville tout simplement car on ne voit pas le travail des grands projets. Il faut dire bien sur qu'une grande partie de ceux ci restent à bâtir dans ce pays émergent. Seulement les opportunités de constructions restent troubles. Pour un européen comme moi, il y a de quoi se sentir dans un environnement défavorable vu le désordre apparent de la rue, même si au final la ville tourne avec son financial district, son Skytrain, ...

Cela ne m'empêchera pas pour autant de revenir. La beauté de ce pays m'a conquis et j'ai définitivement envie que mon salon soit dans un style thaïlandais quand j'achèterais une maison. Autrement dit, j'aurai le temps de revenir plusieurs fois d'ici la pour peaufiner ma connaissance de ce pays et ses richesses!

Tokyo, ce n'est qu'un au revoir...


Visiter le Japon se fait plus facilement qu'on ne l'imagine, le pays  attire les curieux avec un environnement favorable. On trouve facilement ses repères grâce aux nombreuses indications en anglais et à l'organisation japonaise mathématique qui aide bien sur à comprendre le quotidien et son fonctionnement.


Même s'il faut donner avec les deux mains, baisser la tête pour saluer... la société japonaise est bien plus proche de la notre que ce qu'on pourrait croire. Les jeunes japonais vivent certainement une vie qui ressemble plus à ce que nous vivons en occident que ce que leur grand parents ont vécu. On voit bien sûr des jeunes employés déterminés dans leur travail mais aussi des jeunes déconnectés qui semblent avoir pris plus de temps à choisir leurs chaussures de hypster qu'avoir étudié. Mais le plus frappant c'est qu'un équilibre et une union apparaissent dans cette société où chacun semble avoir sa place et y tient pour son honneur. Tout s'équilibre sur le respect de l'autre et se centre autour du pays. Le Japon est certe un pays avec très peu d'immigration et donc une certaine homogénéité sociale mais il n'est pas pour autant fermé sur lui même. Bien que sa culture est forte et préservée, aucune propagande n'est faite. Le drapeau nationale est rarement sorti comme si le patriotisme tout de même présent, se composait seulement d'un sentiment profond et non pas d'une fierté à porter tout haut. Les restaurants étrangers sont présents en nombre, l'anglais appris et exprimé, les étrangers accueillis avec plaisir.
Au delà de sa beauté par son histoire et la richesse de sa culture, le Japon semble solidement tenir debout tel une statue bouddhiste souriante dans un esprit de sagesse. Chacun à sa vie à vivre et elle est dynamique au Japon! Chacun peut trouver sa place et s'épanouir.

C'est pourquoi je suis tombé en admiration de la société japonaise. J'espère bien devoir y vivre un jour ne serait ce pour quelques mois le temps d'un mandat. Prendre le train parmi les millions de tokyoïtes en costume cravate pour se rendre dans les tour d'affaires avec son petit bento de sushis, puis finir la journée avec ses collègues dans un izakaya par quelques verres de saké, doit être une sacré expérience dans sa jeune vie d'adulte!


Pour parcourir plus de photos sur le Japon, allez jeter un coup d'oeil à mon album Facebook!
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10203011853324927.1073741829.1462510894&type=1&l=d1750bcc79

Ueno et Yanaka, l'autre Tokyo comme dernière rencontre - 13 février

Ueno a gardé son air de quartier populaire hérité de la période Edo. De ce fait, parcourir Yanaka au nord-est est une dérive à travers de petites ruelles résidentielles dans lesquelles se cachent des temples par dizaines. D'ailleurs les seuls étrangers qu'on croise ont un Lonely Planet dans leurs mains, enfin ça n'empêche pas de se perdre...
Temple à Yanaka
Néanmoins le grand parc Ueno-koen offre de l'espace avec une balade au bord du lac habitant le petit temple Benten-do et surplombé par un autre : le Kiyomisu Kannon-do. Même si le lac est complètement sale par une nature morte, je me suis imaginé le voir sous un soleil d'été, on fait comme on peut non? J'ai eu les flocons, tant pis pour les fleurs, la prochaine fois je viendrai au printemps!
Remarquez tout de même que l'hiver est parfait pour fréquenter les musées qui s'alignent sur le bord du parc. 
Ueno-koen, Benten-do
Kiyomisu Kannon-do

Kiyomisu Kannon-do

Ayant déjà vu la Tokyo National Museum je me suis dirigé vers le marché... Digne d'un quartier populaire avec ses marchandises s'entassant et ses vendeurs criant à en perdre la voie, j'ai eu tout de même la surprise de voir un occidental gueuler en japonais d'aller acheter ses kebabs! Oui c'est arrivé jusqu'à Tokyo mais sans avoir beaucoup de succès visiblement...
Ameya-yokocho


Au passage, il fait bon s'y arrêter manger! Au Japon, le restaurant n'est pas si chère et la nourriture est si bonne qu'elle fait partie intégrante du voyage. Cela mérite bien un article je suis d'accord, et je le ferai si le temps me le permet!







La culture du café est aussi très répandue, enfin surtout à Tokyo. Il faut savoir que c'est très agréable pour se réchauffer après avoir parcouru les rues de Tokyo pendant plusieurs heures sous les 2 degrès!






Bref continuant vers le sud je suis allé dans le quartier d'Ikahabara ou de même les boutiques s'entassent les unes contre les autres pour vendre les même caméscopes... C'est bien sur plus diversifié que cela, comme les montres ses rues électriques.
Ikahabara

Ikahabara, by night
Ikahabara



L'heure tourne et mon départ approche, je saute dans le train Yamanote pour l'aéroport Haneda vers un peu de chaleur... enfin! Cherchant à vider ma Suica-Card (Ils sont trop intelligents les japonais, ils ont créé une carte à la fois de paiement et de transport que tu peux recharger n'importe où!), puis voulant quelque chose à grignoter à mon arrivée à Kuala-Lumpur, j'ai trouvé après dix jours de voyage un produit CANADIEN! J'ai failli croire qu'ils ne connaissaient pas ce pays, car à comparer, des produits américains et même français on en voit souvent, jusqu'à la bouteille d'eau Volvic!

Au coeur de la foule de Shibuya et Shinjuku - 12 février

Prendre le bon chemin pour sortir de Shibuya station est certainement réservé aux habitués à tel point la gare est grande et confuse. Une fois sorti, il faut bien sur partir du bon coté, mais ce qui compte c'est que  j'ai réussi à trouver le célèbre passage piéton le plus emprunté au monde : Shibuya crossing. En fait, ce n'est pas si impressionnant, surtout après quelques jours à Tokyo, mais c'est symboliquement représentatif de la foule tokyoïte quotidienne émergeant des plus grandes gares et se dispersant dans la fourmilière. Le quartier est particulièrement dynamique, deux centres commerciaux encerclent la station. Après un petit tour, je suis reparti vers le nord en direction du temple.... Bien qu'à Shibuya, je suis tombé sur un quartier relativement calme et pour une fois je me suis dit que ça semblait une bonne place où habiter a Tokyo. C'est à la fois plus reposant, connecté et vivant mais sans mini ruelles blindées de restaurants! Et c'est rare à Tokyo!
Shibuya crossing
Shibuya, ruelles
H&M, Omotesando

Bref, cela me mena plus loin à prendre Omotesando, rue sur laquelle chaque grande marque de vêtements s'est battu pour avoir le bâtiment avec la meilleure architecture. C'est très commerçant et sympa, ça permet de faire une bonne transition avant le temple. Or si on veut un peu de folie tokyoite, il devient évident d'aller sur Takeshi Street avec ses teens à la recherche de vêtements décalés. Remarquez on voit aussi beaucoup d'occidentaux de tous les âges, sacré Lonely Planet et autres guides!
Omotesando
Takeshi Street 

Je me suis ensuite réfugié dans un peu de nature avec le parc Meiji-jingū gyoen, où on peut trouver en tonneau du sake et même du Bourgogne... Le paisible temple Meiji-jingū propose au passage d'écrire sa petite prière sur une planchette, enfin comme souvent au Japon!

Meiji-jingū gyoen, Sake

Meiji-jingū gyoen, Vin de Bourgogne



















Meiji-jingū gyoen
Meiji-jingū
Meiji-jingū

Pour terminer la journée, Shinjuku n'est pas très loin mais encore une fois il faut se repérer autour de la gare! Heureusement les tours nous aident un peu. La Cocoon Tower est particulièrement belle mais celle qui concentre l'attention est beaucoup plus sobre : Government Tower. D'ailleurs ils ne manquent pas de rappeler que Tokyo sera l'hôte des JO en 2020! Après une petite vue à la tombée du soleil, j'ai effectué un passage par les rues électriques de Shinjuku. Elles sont effectivement illuminées par les lumières des enseignes et dynamisées par la foule intense et incessante. En plus c'est l'heure des sorties de bureaux et donc d'un bon restaurant!
Shinjuku
Government Tower
Cocoon Tower

Tokyo 2020
Rues électriques de Shinjuku